Comme sur une carte postale, se dessine au loin la silhouette des cueilleurs de lavande. Faucilles à la main, ils coupent des bouquets de fleurs mauves qu’ils mettront à sécher, plus tard, au bord du champ. Déjà le parfum envoûtant de la lavande chatouille mes narines. J’aperçois mon oncle Nestor près de l’alambic familial. Son œil attentif scrute la moindre goutte d’huile essentielle qui s’écoule comme une larme. La chimie opère bientôt, il récolte son précieux trésor…